Activités parapétrolières et paragazières offshore - Méditerranée occidentale

Publié le 18 mai 2020

Analyse économique et sociale de l'utilisation de nos eaux marines et du coût de la dégradation du milieu marin - Méditerranée occidentale / Utilisation des eaux marines / Activités industrielles

Activités parapétrolières et paragazières offshore 

Auteur : Aurélien Guingand (AAMP, Brest).

La présence de gisements de pétrole dans le sous-sol du plateau continental au sein de la zone économique exclusive (ZEE) espagnole en face de l’embouchure de l’Èbre explique l’intérêt toujours exprimé pour l’exploration de nouveaux gisements d’hydrocarbures dans le golfe du Lion, et ce malgré l’échec des 11 forages entrepris dans la sous-région marine dans les années 1970 et entre 1980 et 1990. Aucun autre forage exploratoire n’a été entrepris entre 1990 et 2010. De plus, l’étude échographique de configuration géologique des couches situées à la sortie du delta du Rhône a montré qu’il existait des possibilités d’accumulation de gaz biogénique.

L’ensemble de ces informations permet de mieux comprendre l’intérêt des activités d’exploration en  Méditerranée occidentale, et notamment la délivrance dès 2002 du permis de recherche « Rhône Maritime » – couvrant une superficie de 25 000 km² – à la société Melrose Resources (figures 2 et 3). Conformément à la règlementation en  vigueur, la  surface du permis a diminué de moitié lors du premier renouvellement, passant à 12 500 km² en 2005. En 2010, la société Melrose Resources a initié un partenariat avec la société Noble Energy, Inc. afin de lancer un programme d’acquisition sismique sur 7 500 km, dont les résultats définitifs devraient être connus en 2011.

Au 1er janvier 2011, aucune autre demande de permis de recherche n’avait été déposée en Méditerranée occidentale.