Aquaculture - Golfe de Gascogne

Publié le 27 mars 2020 — Modifié le 4 juin 2020

Analyse économique et sociale de l'utilisation de nos eaux marines et du coût de la dégradation du milieu marin - Golfe de Gascogne / Utilisation des eaux marines / Activités industrielles

Aquaculture

Auteur : Sophie Girard (Ifremer Brest).

L’enquête DPMA de 2009 a recensé 35 entreprises de pisciculture marine en métropole, exerçant des activités de grossissement et/ou d’écloserie. Le chiffre d’affaires global du secteur a été de 54 millions d’euros en 2009, dont 28 % provenant de l’activité des écloseries. La faible taille de la population ne permet pas de disposer de données régionales détaillées par espèce et par activité. La population totale d’entreprises (activités de grossissement et d’écloserie confondues), les emplois et le chiffre d’affaires global peuvent néanmoins être répartis par sousrégion marine (source DPMA/BSPA).

Dans la sous-région marine golfe de Gascogne, 8 entreprises ont été recensées pour 2009, dont 6 ayant déclaré des ventes pour 2009, et 192 emplois équivalents temps plein (ETP) représentant 38 % des emplois nationaux. Les principales productions proviennent de l’élevage du bar, de la daurade et du turbot. La part des entreprises du littoral golfe de Gascogne dans le chiffre d’affaires total de la pisciculture marine est évaluée à 31 % (32 % en Manche-mer du Nord, 37 % en Méditerranée). La production piscicole dans le golfe de Gascogne est en majorité orientée vers l’activité d’écloserie, alors que dans les autres sous-régions marines, l’activité de grossissement domine.

En 2009, 66 % des entreprises et 61 % des emplois conchylicoles métropolitains sont localisés dans la sous-région golfe de Gascogne. L’activité y est dispersée sur la grande majorité du littoral, mais la moitié des emplois est concentrée en Charente-Maritime. L’activité conchylicole est en baisse sur la période 2002-2009 au vu de l’indicateur nombre d’emplois (en ETP) qui a diminué de 16 % (seulement -9 % au niveau national).