Biocénoses des fonds durs du médiolittoral - Golfe de Gascogne

Publié le 31 mars 2020 — Modifié le 4 juin 2020

Caractéristiques et état écologique - Golfe de Gascogne / État biologique / Caractéristiques biologiques - biocénoses

Biocénoses des fonds durs du médiolittoral 

Auteurs : Erwan Ar Gall, Christian Hily, Jacques Grall, Michel Le Duff, Christophe Redon, Fanny Kerninon (IUEM, Brest).

Un certain nombre de lacunes est à signaler au niveau des connaissances des biocénoses de la sous-région marine. Ainsi, la cartographie des peuplements algaux reste incomplète ou en cours de réalisation, notamment à partir du Sud Loire vers le Pays basque, au niveau des roches et blocs à dominance algale. Les sites DCE y sont en nombre limité pour l’élément de qualité « macroalgues intertidales », sauf en Sud Loire, et on note l’absence de suivi REBENT spécifique en dehors de la Bretagne.

Hormis quelques études ponctuelles ou en cours sur les réseaux trophiques et le broutage, les études sur les biocénoses sont très parcellaires, qu’il s’agisse de l’étude de la faune ou des interactions entre organismes. Les connaissances sur la diversité des espèces animales et végétales et la structuration des peuplements macroalgaux et des biocénoses associées aux cuvettes sont pratiquement inexistantes sur l’ensemble de la sousrégion marine et nulles pour les grottes à marée.

Un gros travail reste encore à mener sur la répartition géographique des champs de blocs, l’estimation des surfaces correspondantes et la variabilité des biocénoses associées sur le gradient biogéographique. De même, l’intérêt patrimonial relatif des différents champs de blocs reste à préciser. Il serait par ailleurs particulièrement intéressant de développer une approche biogéographique sur l’habitat des roches et blocs à dominance animale à l’échelle de la sous-région dans le contexte du changement global.

Enfin, il faut signaler la disparité des protocoles d’échantillonnage et la rareté des approches globales, floristiques et faunistiques, des biocénoses.