Biocénoses des fonds durs du médiolittoral - Manche - Mer du Nord

Publié le 15 mai 2020 — Modifié le 5 juin 2020

Caractéristiques et état écologique - Manche - Mer du Nord / État biologique / Caractéristiques biologiques - biocénoses

Biocénoses des fonds durs du médiolittoral

Auteurs : Erwan Ar Gall, Christian Hily, Jacques Grall, Michel Le Duff, Christophe Redon, Fanny Kerninon (IUEM, Pouzané).

Un certain nombre de lacunes est à signaler au niveau des connaissances des biocénoses de la sousrégion marine Manche-mer du Nord. Ainsi, la cartographie des peuplements algaux reste incomplète ou en cours de réalisation, notamment en Manche-Est, au niveau des roches et blocs à dominance algale. Les sites DCE y sont en nombre limité pour l’élément de qualité «  macroalgues intertidales  » et, hormis quelques études ponctuelles ou en cours sur les réseaux trophiques, les études sur les biocénoses sont très parcellaires, qu’il s’agisse de l’étude de la faune ou des interactions entre organismes. Le même constat peut être fait au niveau des communautés des calcaires du littoral. Les connaissances sur la diversité des espèces animales et végétales et la structuration des peuplements macroalgaux et des biocénoses associées aux des cuvettes et des grottes à marées demeurent très faibles sur l’ensemble de la sous-région marine.

Un gros travail reste encore à mener sur la répartition géographique des champs de blocs, l’estimation des surfaces correspondantes et la variabilité des biocénoses associées sur le gradient biogéographique. De même, l’intérêt patrimonial relatif des différents champs de blocs reste à préciser. Il serait par ailleurs particulièrement intéressant de développer une approche biogéographique sur l’habitat des roches et blocs à dominance animale à l’échelle de la sous-région dans le contexte du changement global.

Enfin, il faut signaler la disparité des protocoles d’échantillonnage et la rareté des approches globales, floristiques et faunistiques, des biocénoses.