Coûts liés à l'introduction d'énergie dans le milieu et à des modifications du régime hydrologique - Mers Celtiques

Publié le 7 avril 2020 — Modifié le 5 juin 2020

Analyse économique et sociale de l'utilisation de nos eaux marines et du coût de la dégradation du milieu marin - Mers Celtiques / Coût de la dégradation du milieu

Coûts liés à l'introduction d'énergie dans le milieu et à des modifications du régime hydrologique 

Auteur : Jérôme Paillet (AAMP, Brest).

Certaines activités humaines conduisent à l’introduction d’énergie – sonore, thermique, électromagnétique et lumineuse notamment – dans le milieu marin, et/ou à des modifications du régime hydrologique marin : température, salinité, courants, turbidité.

Dans la sous-région marine mers celtiques, les pressions de nature hydrologiques sont inexistantes : pas de rejets thermiques, pas d’influence de modifications hydrologiques des cours d’eau compte tenu de l’absence de cours d’eau significatifs débouchant dans la sous-région marine ou à proximité. Seule la question des émissions sonores sous-marines, liées au transport maritime et aux campagnes de prospection des fonds marins, et qui constituent une introduction d’énergie sonores, sont donc traitées ici.

Les perturbations liées aux émissions sonores sous-marines font l’objet d’une contribution thématique de l’analyse des pressions et impacts. Les conclusions de ce rapport sont l’absence de mise en évidence d’impacts avérés, pour cette sous-région marine, liés à ces pressions. En conséquence, il n’est pas possible ni pertinent d’évaluer un « coût des dommages » pour ces pressions.

En revanche, certaines mesures de suivi et d’information (ces dernières incluant les coûts d’étude ou de recherche appliquée), de prévention et d’évitement, sont prises et celles-ci engendrent des dépenses.