Coûts liés aux impacts des espèces non indigènes invasives - Mers Celtiques

Publié le 7 avril 2020 — Modifié le 5 juin 2020

Analyse économique et sociale de l'utilisation de nos eaux marines et du coût de la dégradation du milieu marin - Mers Celtiques / Coût de la dégradation du milieu

Coûts liés aux impacts des espèces non indigènes invasives

Auteurs : Marjolaine Frésard (UBO, Quimper), Alexia Cujus (UBO, Brest).

Les espèces non-indigènes invasives sont des espèces allochtones qui sont introduites en dehors de leur aire de répartition d’origine, s’implantent dans un nouvel écosystème et y prolifèrent (CDB, article 8h, 1992).

Ces espèces peuvent être animales ou végétales et sont susceptibles de générer des dommages économiques en bouleversant le fonctionnement des écosystèmes – ce qui dégrade les services écosystémiques –, en modifiant les habitats et en menaçant les espèces autochtones, qui peuvent faire l’objet d’usages marchands et/ou non-marchands, et/ou avoir par ailleurs une valeur de non-usage.

Ce travail présente les différents impacts possibles des espèces non-indigènes invasives dans le cadre méthodologique retenu par le groupe d’experts relatif aux « coûts associés à la dégradation du milieu marin ». Cette analyse est ensuite appliquée à la sous-région marine golfe de Gascogne en présentant les principales espèces non-indigènes invasives et leurs impacts économiques avérés. La dégradation du milieu marin causée par les espèces invasives est considérée par rapport aux dommages perceptibles.

Ainsi, seules les espèces non-indigènes invasives provoquant des dommages perceptibles sont retenues dans ce travail. L’analyse est qualitative, et quantitative lorsque les données sont renseignées. Par ailleurs, les espèces dites « lessepsiennes » et les « migrations » de certaines espèces du fait du réchauffement des eaux ne sont pas considérées dans ce travail.

ANALYSE DANS LA SOUS-RÉGION MARINE MERS CELTIQUES

Pour la sous-région marine mers celtiques, le thème n’est pas pertinent car, à notre connaissance, il n’existe pas de dommages perceptibles liés à la dégradation du milieu marin, imposés par les espèces invasives.