Débits fluviaux - Manche - Mer du Nord

Publié le 15 mai 2020 — Modifié le 5 juin 2020

Caractéristiques et état écologique - Manche - Mer du Nord / État physique et chimique / Caractéristiques physiques

Débits fluviaux

Auteur : Aurélie Dubois (MEDDE/CGDD/SOES, Orléans).

Ce document dresse un état des estimations des débits véhiculés par les cours d’eau, à la mer, pour la sousrégion marine Manche-mer du Nord.

Ces débits sont évalués tous les ans dans le cadre de la convention internationale OSPAR. La convention OSPAR demande en effet d’« évaluer avec autant de précision que possible l’ensemble des apports fluviaux au sein de l’emprise spatiale de la Convention » dans le cadre de son programme « Riverine Input Discharges » (RID).

L’évaluation des apports fluviaux au golfe de Gascogne, correspondant à la région IV d’OSPAR, est basée sur un découpage en 29 zones d’étude, stable dans le temps. Ces zones ont été définies sur la base de critères hydrographiques à l’aide de la BD CARTHAGE®, afin qu’elles soient hydrologiquement indépendantes les unes des autres et homogènes. Les cours d’eau de ces zones sont ensuite classés selon l’importance des flux qu’ils représentent. On distingue ainsi :

  • les rivières principales, cours d’eau dont les flux sont importants et qui nécessitent un suivi détaillé ;
  • les cours d’eau secondaires, dits « tributaires » ;
  • les zones d’apport diffus, sans cours d’eau prépondérant.

Sur chacun des cours d’eau identifiés, des stations de débit sont choisies de manière à disposer des chroniques les plus longues possibles, tout en respectant les principes édictés par OSPAR, à savoir de disposer de stations le plus en aval possible mais non influencées par la marée. Les débits sont calculés à partir des données centralisées et diffusées par le Service Central d’Hydrométéorologie et d’Appui à la Prévision des Inondations (SCHAPI) via la banque Hydro. Les contributions des zones d’« apport diffus » et celles pour lesquelles aucune station n’est disponible, au regard des critères OSPAR, sont estimées par rapprochement avec des zones drainées par un cours d’eau significatif. Les chroniques des débits journaliers sont, si nécessaire et possible, complétées afin de minimiser toute indisponibilité.