Microparticules - Golfe de Gascogne

Publié le 31 mars 2020 — Modifié le 4 juin 2020

Pressions et impacts - Golfe de Gascogne / Pressions physiques et impacts associés / Autres pressions physiques

Microparticules

Auteurs : François Galgani, Olivia Gerigny (Ifremer, Bastia), Maryvonne Henry, Corinne Tomasino (Ifremer, Toulon).

Dans le cadre de la définition du BEE, le descripteur 10 « Propriétés et quantités de déchets marins pouvant avoir des effets sur l’environnement marin et côtier », concerne entre autre les microparticules de taille comprise entre 500 µm et 5 mm.

Les sources sont diffuses : ces microparticules sont principalement issues de la dégradation des plastiques en mer, et dans une moindre mesure des polymères plastiques de synthèse avant leur formage et leur utilisation dans l’industrie. Un nombre important de polluants, tels que des polychlorobiphényles, des métaux, des hydrocarbures etc., sont susceptibles d’être concentrés à la surface de ces microparticules et ingérés par les organismes marins. De même, ces particules servent de support à de nombreuses espèces et favorisent leur propagation sur de longues distances.

Les seules données disponibles dans la sous-région concernent une évaluation réalisée en 2011 des microplastiques d’origine industrielle – granulés flottants échoués, sphérules de polystyrène exclues – prélevés sur des plages aux abords de zones naturelles, urbanisées ou industrielles. La zone est caractérisée par deux grands fleuves, la Loire et la Gironde, et des courants significatifs (courants de pente, courants de marée). Ces facteurs peuvent largement intervenir sur le transport des microplastiques en mer.