Pêche professionnelle - Manche - Mer du Nord

Publié le 11 mai 2020 — Modifié le 5 juin 2020

Analyse économique et sociale de l'utilisation de nos eaux marines et du coût de la dégradation du milieu marin - Manche - Mer du Nord / Utilisation des eaux marines / Activités industrielles

Pêche professionnelle

Auteurs : Fabienne Daurès, Céline Jacob, Christelle Le Grand, Olivier Guyader, Claire Macher (Ifremer / AMURE), Céline Vignot, Yoann Desbois, Sophie Léonardi, Sébastien Demanèche, Emilie Leblond, Patrick Berthou (Ifremer / STH-LBH). Remerciements à Harold Levrel (partie Interactions).

L’approche utilisée pour cette analyse est « terrestre » au sens où la flotte de pêche de la sous-région marine golfe de Gascogne est constituée des navires regroupés en fonction de leur rattachement à terre (leur quartier d’immatriculation) et non de leurs zones de pêche, ce qui conduit à une identité entre la « sous-région marine » et la « façade maritime ».

Le choix d’une approche « terrestre » des activités de pêche professionnelle obéit à un souci de cohérence de méthode pour l’appréhension de l’importance économique et sociale des activités en lien avec le milieu marin dans le cadre de l’analyse économique et sociale de l’utilisation de nos eaux.

De plus, cette approche est aisée à mettre en œuvre compte tenu de la facilité à identifier les quartiers maritimes d’immatriculation des navires sur la base du registre national de la flotte de pêche (FFPC). Par opposition, une approche « maritime » aurait supposé une réflexion préalable sur les critères d’affectation des navires à une zone de pêche.

Les chiffres-clés et la description des activités de la flotte étudiés dans cette contribution intègrent néanmoins des éléments de spatialisation maritime de la production dans les différentes zones maritimes – qui distinguent les eaux sous et hors juridiction française – fréquentées par les navires au cours de l’année de référence. L’annexe méthodologique précise l’approche utilisée, et fera prochainement l’objet d’un rapport édité par l’Ifremer.

Faute de données précises, cette contribution traite très succinctement de la récolte d’algues par le biais d’un encadré dans la section 1.1.5. relative aux espèces majeures de la façade.