Populations ichtyologiques de grands pélagiques - Golfe de Gascogne

Publié le 31 mars 2020 — Modifié le 4 juin 2020

Caractéristiques et état écologique - Golfe de Gascogne / État biologique / Caractéristiques biologiques - biocénoses

Populations ichtyologiques de grands pélagiques 

Auteurs : Jean-Marc Fromentin, Sylvain Bonhommeau (Ifremer, Sète).

Les grands poissons pélagiques sont des prédateurs apicaux clé des écosystèmes marins hauturiers et côtiers.

Ce sont aussi de grands migrateurs qui visitent des zones géographiques très distantes les unes des autres, mais ne résident dans aucune des sous-régions de manière exclusive. Ces populations se répartissent donc sur plusieurs sousrégions marines de la DCSMM. Aussi, notre approche a été de lister les principales espèces par sous-région mais de ne les traiter de manière exhaustive que dans la sous-région où elles ont une distribution prééminente, par exemple le thon rouge et l’espadon dans la sous-région marine Méditerranée occidentale, le germon et le requin taupe commun dans la sous-région marine golfe de Gascogne.

À noter que la principale (et souvent l’unique) source d’information sur la biologie, l’écologie et la distribution spatiale des poissons grands pélagiques provient des données de pêche, car les suivis scientifiques sont rares et se limitent à quelques espèces phares, comme le thon rouge.

Sur l’ensemble de la période des données disponibles (1952-2009), les espèces qui représentent le plus de captures sont le germon, le thon rouge, l’espadon, la bonite à dos rayés, le thon obèse, le requin peau bleue et autres requins pélagiques (figure 1). La seule source de données pour ces espèces provient des captures réalisées par les pêcheries. Comme tous les poissons grands pélagiques de l’Atlantique et de Méditerranée, ces espèces sont évaluées et gérées par la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés Atlantiques (CICTA).