Rejets de pêche - Golfe de Gascogne

Publié le 1 avril 2020 — Modifié le 4 juin 2020

Pressions et impacts - Golfe de Gascogne / Pressions biologiques et impacts associés / Extraction sélective d'espèces, y compris les prises accidentelles et accessoires

Rejets de pêche

Auteur : Marie-Joëlle Rochet (Ifremer, Nantes).

Les rejets de pêche sont constitués d’individus d’espèces non commercialisables, rejetées quelles que soient leurs tailles, et d’individus d’espèces commercialisables.

Ces derniers sont rejetés soit du fait de leur taille, inférieure à la taille légale de débarquement ou à la taille marchande, résultant de l’inadéquation entre l’engin de pêche et la taille légale de débarquement, soit du fait de leur état (animaux blessés), soit du fait d’un quota atteint et donc fermé, soit du fait d’autres règlements concernant la composition spécifique des captures – règlement n°850/98 imposant le respect d’un pourcentage minimum d’espèces cibles –, soit pour ajuster les débarquements à la demande du marché.

Les rejets d’espèces non commerciales concernent principalement, chez les poissons, le chinchard, le tacaud, le grondin, le sprat et le callionyme lyre. Néanmoins, l’analyse des rejets portera principalement sur les espèces commerciales, où il existe un nombre plus important d’échantillons.

Les flottilles communautaires exercent dans le golfe de Gascogne une grande diversité d’activités. Filets, chaluts et palangres ciblent poissons démersaux, crustacés et céphalopodes. Les crustacés sont également capturés dans des casiers. Petits et grands pélagiques sont capturés par chalutage ou senne coulissante. Il s’agit ici, dans un premier temps, de caractériser la pression : fraction de la capture totale rejetée par métier, espèces rejetées, causes des rejets, afin de qualifier, dans un deuxième temps, l’impact des rejets sur l’écosystème.