Rejets de pêche - Mers Celtiques

Publié le 9 avril 2020 — Modifié le 5 juin 2020

Pressions et impacts - Mers Celtiques / Pressions biologiques et impacts associés / Extraction sélective d'espèces, y compris les prises accidentelles et accessoires

Rejets de pêche

Auteur : Marie-Joëlle Rochet (Ifremer, Nantes).

Les rejets de pêche sont constitués d’individus d’espèces non commercialisables, rejetées quelles que soient leurs tailles, et d’individus d’espèces commercialisables.

Ces derniers sont rejetés soit du fait de leur taille, inférieure à la taille légale de débarquement ou à la taille marchande, résultant de l’inadéquation entre l’engin de pêche et la taille légale de débarquement, soit du fait de leur état (animaux blessés), soit du fait d’un quota atteint et donc fermé, soit du fait d’autres règlements concernant la composition spécifique des captures – règlement n°850/98 imposant le respect d’un pourcentage minimum d’espèces cibles –, soit pour ajuster les débarquements à la demande du marché.

Les rejets d’espèces non commerciales concernent principalement, chez les poissons, le chinchard, le tacaud, le grondin, le sprat et le callionyme lyre. Néanmoins, l’analyse des rejets portera principalement sur les espèces commerciales, où il existe un nombre plus important d’échantillons.

En mers celtiques, l’essentiel de l’activité de pêche française cible les poissons démersaux et benthiques au moyen de divers types de chaluts, ainsi que de filets. Les langoustines sont exploitées par chalutage ; les grands crustacés sont capturés dans des casiers.

Il s’agit ici, dans un premier temps, de caractériser la pression : fraction de la capture totale rejetée par métier, espèces rejetées, causes des rejets, afin de qualifier, dans un deuxième temps, l’impact des rejets sur l’écosystème.