Retombées atmosphériques en nutriments - Méditerranée occidentale

Publié le 20 mai 2020 — Modifié le 26 mai 2020

Pressions et impacts - Méditerranée occidentale / Pressions chimiques et impacts associés / Enrichissement en nutriments et en matière organique

Retombées atmosphériques en nutriments 

Auteur : Aurélie Blanck (AAMP, Brest).

L’atmosphère ne constitue une voie notable d’apport de phosphore au milieu marin que durant l’été et l’automne, lorsque la stratification des masses d’eau empêche notamment toute remontée d’eaux profondes, riches en nutriments.

Le flux moyen de retombées atmosphériques en phosphates est évalué à environ 100 kg·km−2·an−1. Ainsi, si l’atmosphère ne peut être négligée en tant que source de phosphates pour les eaux de surface, elle ne constitue une source notable, relativement aux autres sources, que durant des périodes limitées de l’année, correspondant essentiellement à la saison estivale – durant laquelle les apports fluviaux sont limités et les masses d’eaux stratifiées – et sous forme d’évènements sporadiques mais intenses – retombées de poussières sahariennes en Méditerranée, par exemple. Dans cette étude seront traitées uniquement les retombées atmosphériques en azote.

Les émissions atmosphériques d’azote proviennent principalement de la combustion par les centrales électriques, de l’industrie et des processus industriels, de l’agriculture – dégradation des engrais – et du transport – rejets de gaz d’échappements –, navigation internationale incluse.