Retombées atmosphériques en nutriments - Mers Celtiques

Publié le 9 avril 2020 — Modifié le 5 juin 2020

Pressions et impacts - Mers Celtiques / Pressions chimiques et impacts associés / Enrichissement en nutriments et en matière organique

Retombées atmosphériques en nutriments

Auteur : Aurélie Blanck (AAMP, Brest).

Si l’atmosphère ne peut être négligée en tant que source de phosphates pour les eaux de surface, elle ne constitue une source notable, relativement aux autre sources, que durant des périodes limitées de l’année, correspondant essentiellement à la saison estivale (apports fluviaux limités, stratification des masses d’eaux) et sous forme d’évènements sporadiques mais intenses (orages violents « abattant » la matière particulaire atmosphérique).

Dans cette étude seront donc traitées uniquement les retombées atmosphériques en azote.

Les émissions atmosphériques d’azote proviennent principalement de la combustion par les centrales électriques, de l’industrie et des processus industriels, de l’agriculture (dégradation des engrais) et du transport (rejets des gaz d’échappements), navigation internationale incluse. On estime que l’agriculture est le principal contributeur (44 %) des retombées atmosphériques en azote dans la région OSPAR III (mers celtiques), la combustion et le transport contribuant chacun à 22 % des retombées. Ceci s’explique par le niveau élevé des activités agricoles et industrielles dans les zones côtières de cette région et son intense trafic maritime.