Espèces non indigènes : vecteurs d'introduction et impacts - Manche - Mer du Nord

Publié le 15 mai 2020 — Modifié le 5 juin 2020

Pressions et impacts - Manche - Mer du Nord / Pressions biologiques et impacts associés / Espèces non indigènes

Espèces non indigènes : vecteurs d'introduction et impacts

Auteurs : Frédéric Quemmerais-Amice (AAMP, Brest) Contributeurs et relecteurs scientifiques : Patrice Francour (Université de Nice-Sophia Antipolis), Daniel Masson (Ifremer, La Tremblade), Laurence Miossec (Ifremer, Nantes), Marc Verlaque (Université Aix-Marseille II).

Les espèces non indigènes désignent les espèces, sous-espèces ou taxons inférieurs transportés par l’homme en dehors de leur aire de répartition et de dispersion naturelle et potentielle. Le tableau 1 présente les différents statuts d’espèces non indigènes et leurs impacts théoriques sur le milieu. L’introduction génère une discontinuité géographique entre l’aire de répartition géographique naturelle et la nouvelle aire. Cette définition inclut les parties, gamètes ou propagules, des espèces pouvant survivre et ultérieurement se reproduire. L’expression « espèce non indigène » utilisée dans la DCSMM regroupe l’ensemble des espèces non-natives. L’analyse présente une synthèse des vecteurs d’introduction et des impacts connus pour les espèces invasives actuellement problématiques.